vendredi 8 août 2014

Le début...c'est toujours difficile !

J'adore lire et j'adore davantage écrire. J'ai commencé à écrire quand j'avais à peine l'âge requis pour savoir écrire correctement une phrase. A 5 ans, j'avais déjà commencé à écrire tout et n'importe quoi dans mes agendas (que mon paternel m'offrait en cadeau à chaque début d'année). En général, un agenda devait me servir pour noter mes emplois du temps, mes devoirs à faire, mes excursions et autres sorties organisées en classe, etc. Mais au lieu de cela, les miens étaient plutôt remplis de poèmes, de citations et me servait aussi de bloc notes pour marquer le/les mot(s) que j'ai entendu(s) pour la première fois, dans ma vie (oui, un peu comme un dictionnaire car une fois à la maison, je vérifiai tout de suite dans La Rousse ce que ce(s) mot(s) signifiaient exactement. Plus tard, quand j'ai grandi, les poèmes et les citations faisaient davantage place aux remarques que je faisais dans le monde où j'évoluais (les amitiés rompues, les amourettes naissantes, la faiblesse de l'homme face à différentes situations dont notamment la mort, l'avarie, la méchanceté, ...) Enfin bref, je commençais juste à voir le monde tel qu'il se présente et non tel que j'avais voulu qu'il soit.

Le temps passait, j'avais gardé en moi cette habitude d'écrire tout et n'importe quoi dans mes agendas (heureusement que mon papa continuait aussi à m'en offrir à chaque année) Et plus tard, lorsqu'il ne le faisait plus, j'en achetais carrément, comme par habitude :) Mais si avant, j'arrivais à aligner des lignes et des lignes sans me concentrer sur un sentiment en particulier, avec le temps, j'avais appris à canaliser mes sentiments et seule la tristesse intense ou la colère pouvait me faire pondre quelques mots...Et encore, c'était bien mieux qu'avant, quand je m'étais inspirée de sentiments plus gais.

Malheureusement ou heureusement pour moi, les agendas ont fini par laisser la place à la nouvelle technologie. Avec l'aide de mon mari (oui parce que j'ai fini par me marier) nous avons créé un site web pour exposer mes poèmes, aux critiques du grand public. C'était bien (pour ne pas dire trop bien pour me donner encore plus d'inspirations pour continuer) mais après avoir constaté que sur Internet, on s'expose plus aux arnaques et aux profiteurs, plutôt qu'à un public sous le charme d'autant de poèmes qui retracent leur vécu au quotidien, j'ai fini par abandonner le site (au bout d'un an d'existence).Plus tard, il m'est venu l'idée de profiter de l'avènement d'une autre plateforme plus performante et plus accessible (oui vous l'avez deviné) : Facebook! Là encore, le public était sous le charme de mes poèmes. Les critiques affluaient, certains me qualifiaient de "grand poète" (c'était charmant) et d'autres s'amusaient à comparer mes œuvres avec des paroles de chansons (histoire de me dire que je ne fais que du copier coller). Mais tout cela m'avait poussé à faire encore plus et encore mieux. D'ailleurs, ces critiques étaient devenus mes nouvelles sources d'inspiration. Des gens venaient m'envoyer des messages privés pour me raconter leur propre histoire que je transcrivais automatiquement dans un poème. Cela me plaisais beaucoup et avec le "mur" de FB, c'était aussi plus facile d'écrire...

Mais (il y a toujours un "mais" disait une amie) Facebook était encore moins protégé que le site web que j'avais créé (avec mon mari, je tiens à le souligner). C'était devenu, en effet, plus facile de copier/coller mes écrits et le pire, c'est qu'il m'arrivait de les retrouver sur d'autres sites, blogs, et autres plateformes, sous d'autres noms...sans que je puisse intervenir. Dommage pour moi car je n'avais pas encore eu l'idée d'aller enregistrer mes œuvres chez l'OMDA (Office Malgache du Droit d'Auteur).

Bref, des leçons et des expériences...Voici comment j'ai  pris les choses! Et au final, ça m'en aura aussi appris davantage sur l'HOMME et ses CARACTERES.

Mais ce qui était encore pire (au début c'était bien la pire chose qui pouvait m'arriver), c'est qu'avec le temps, et surtout avec l'arrivée de mon premier bébé (je dis premier car j'envisage bien d'en avoir d'autres), j'ai petit à petit perdu mes inspirations...(je ne vais pas m'attarder à expliquer le pourquoi du comment mais c'est comme ça et j'y peux rien). Seulement, ce n'était qu'au début car après la tempête est arrivée le beau temps, et je recommençais à avoir de l'inspiration, mais cette fois-ci pour toute autre chose!

C'est en lisant de nombreux magazines locaux (de Madagascar) que j'ai été inspirée pour créer mon propre magazine. A la fois excitée (trop peut-être) et trop heureuse d'avoir pu penser à créer quelque chose de nouveau, je m'étais beaucoup appuyé sur Internet (encore une fois). Ce qui était bien d'un côté, car j'avais fait du travail de réécriture, de la rédaction à thème (enfin bref tout ce qui touchait la rédaction sur le web) auparavant et c'était à mon avantage. Loin de faire du copier/coller, je prenais juste les idées mères sur différents sites et j'en faisais de nouveaux articles sur mon blog perso (oui, car tout a commencé sur un blog). Le blog m'a beaucoup inspiré car il s'agissait d'un blog qui s'étalait sur les bienfaits de la nature sur la santé. D'où d'ailleurs le titre original de mon magazine "A Votre Santé!".

Le début...c'est toujours difficile! Créer un magazine en ligne, où? pour qui? comment? pourquoi? Autant de questions qui sont longtemps restées sans réponses. Mais avec l'aide de mon mari (oui, avoir un mari pro de l'informatique et de l'univers Internet, ça aide), j'ai fini par opter pour la version en ligne, sur Madmagz.fr, le premier site que j'ai vu sur Google (lol) et aussi le premier qui m'a semblé répondre à toutes mes questions. Et voilà, j'ai commencé à créer mon magazine en ligne sans trop savoir ce que j'allais écrire dedans, ni comment j'allais le présenter, avec quelles images, quels mots, quel style d'écriture, etc. Encore des questions et des questions qui n'en finissaient pas. Mais ce qu'on dit est vrai, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend à mieux marcher!

Les 7 premières éditions de mon magazine ont été (je dirai) les plus futiles, les plus incomplets, mais tout autant utiles tout de même (surtout pour ceux qui n'ont pas le temps de trier les infos disponibles sur la toile). Bref, le début...c'est toujours difficile!






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